L'accouchement | GRANDE PHARMACIE DE VIOLAINES  Aller au contenu principal
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Accouchement

L'accouchement

Vous venez d'apprendre que vous êtes enceinte… mais où allez-vous accoucher ? A l’hôpital, en clinique, à domicile ? Comment ? Dans l’eau ? Accroupie ?
Le point sur les différents types d’accouchement, leurs avantages ou inconvénients respectifs.

Choisir un établissement pour le suivi de sa grossesse et l’accouchement n’est pas toujours facile, tant l’offre est nombreuse car le choix est libre lorsqu’il ne s’agit pas d’une grossesse à risque. Quel que soit l’établissement ou la méthode d’accouchement, ils doivent répondre à un impératif: la sécurité pour la mère et l’enfant, avant, pendant et après l’accouchement

Hôpital ou clinique ?

La Haute autorité de santé (HAS) recommande de prévoir le lieu de naissance au cours du suivi de la grossesse afin d’assurer la continuité des soins. Plusieurs critères peuvent guider le choix de la future maman : la qualité de l’accueil ou des prestations «d’hôtellerie», souvent mis en avant par les mères qui choisissent les cliniques, ou l’éloignement du domicile. En France, seuls 3 bébés sur 10 naissent dans la commune de résidence de la mère. En moyenne, la femme française accouche à 14 km de son domicile.

La France compte environ 600 maternités, tout établissement privé ou public confondu.
Elles n’offrent pas le même niveau de capacité de prise en charge des divers problèmes qui pourraient se poser au cours de la grossesse, pendant le suivi ou lors de l’accouchement. D’où une classification des maternités par les pouvoirs publics en 3 niveaux :

  • Niveau 1 : Maternité qui permet la prise en charge des grossesses qui ne présentent pas de facteur de risque périnatal
  • Niveau 2 : Maternité qui dispose d’un service de pédiatrie néonatale
  • Niveau 3 : Maternité (CHU souvent) apte à prendre en charge des enfants nécessitant des soins très importants et/ou avec risques vitaux. Elle s’appuie sur une unité de soins intensifs ou de réanimation néonatale. Les maternités de niveau 1 ne sont donc pas habilitées à prendre en charge les grossesses dites «à risque» (grossesse multiple, femme de moins de 18 ans ou de plus de 40 ans, existence d’un diabète chez la mère, d’une maladie rénale ou cardiaque…).

Maison de naissance ou pôle physiologique ?

La maison de naissance est une structure non médicalisée qui propose le suivi prénatal et postnatal et l’accouchement «naturel », sans péridurale, sans toucher vaginal ni même de perfusion.
Structure intermédiaire entre le domicile et la maternité classique, la maison de naissance est gérée en toute autonomie par des sages femmes expérimentées.

Le «pôle physiologique de naissance» est une maison de naissance située à proximité immédiate d’un établissement disposant d’un plateau technique. Structure issue du Plan Périnatalité 2005-2007, le pôle physiologique propose donc un suivi de la grossesse et un accouchement naturel, mais avec un meilleur niveau de sécurité.

La péridurale et les autres méthodes ?

Pratiquée par l’anesthésiste qui peut la refuser en cas de contre-indications, l’anesthésie péridurale supprime les douleurs du travail tout en conservant les sensations de l’accouchement. La péridurale peut être réalisée dès que le travail a commencé, lorsqu’il existe déjà une dilatation du col utérin, et même pour une césarienne.

Il existe 4 méthodes alternatives :

  • Accouchement dans l’eau

Moins de péridurale, d’épisiotomie ou d’utilisation de forceps, plus rapide, moins de complications hémorragiques, moins de césarienne… quelques-uns des arguments avancés par les adeptes de l’accouchement dans l’eau.
Cette technique est réservée lorsque la mère et l’enfant se portent bien. Mais même si la médicalisation est moindre, l’accouchement dans l’eau ne s’improvise pas et doit se pratiquer après accord du médecin obstétricien, sous la surveillance d’une sage-femme et dans une maternité qui dispose de l’équipement nécessaire à un accouchement classique.

  • À domicile

Sur les 700 000 à 800 000 bébés naissant chaque année, environ 3000 naissent au domicile, soit moins de 1% des naissances.
Une possibilité légale qui exclut le recours à la péridurale et qui réclame la participation d’une sage-femme expérimentée qui peut décider un transfert dans une maternité en cas de complications.

  • En position accroupie

Cette position qui améliore l’élargissement du bassin va faciliter la descente du bébé.

  • Sous acupuncture

Alternative à la péridurale, l’acupuncture permet l’ouverture du col de l’utérus et le déclenchement du travail. Elle contribue à diminuer les douleurs. Une méthode anesthésique, rare en France, qui peut être réalisée par une sage-femme formée.

Sages-femmes : Vrai ou faux ?

Elles ont le droit de faire des ordonnances : Vrai.
Leurs études durent 4 ans. Faux. 5 années, et depuis 2002, avec la première année de médecine.

Elles peuvent pratiquer la rééducation abdomino-périnéale post-accouchement : Vrai.
Toutes les sages-femmes sont habilitées à la pratiquer. Elles peuvent se charger des 7 examens médicaux prénataux obligatoires lors d’une grossesse normale.
 

Quelques adresses

Conseil national de l’ordre des sages-femmes
56, rue de Vouillé, 75015 paris
01 45 51 82 50

Association française de Naissance Aquatique
93, rue Labarraque
64400 Oloron Ste Marie
 

www.topmaternites.fr
Toutes les maternités de France et des DOM, avec leur fiche technique (nombre d’accouchements pratiqués, nombre de salles d’accouchements, taux de césarienne et de péridurale…) et les commentaires de mamans.